Il était une fois, donc. Août 86, rentrant de chez le réparateur de postes à modulation de fréquence, j'ai récupéré ma p'tite radio. C'est dans la poche. Un transistor gris (Sony). Il n'est pas tout à fait 13h. Je tourne la molette et là choc à l'ouverture j'entends une voix jamais entendue auparavant et je me dis "C'est Giono"… Jean de son prénom. 1895-1970. Écrivain français que je vénère depuis l'adolescence ! Mais d'où parle-t-il ? J'imagine que ce pourrait être France Culture ? J'attends la désannonce. C'est sûr ce n'est ni NRJ ni Nostalgie et encore moins RTL !
Mais Giono ? C'est semble t-il une série d'entretiens ? Quand cela a -t-il commencé ? Trop tard pour filer à la Maison de la Presse pour acheter Télérama ! The référence, voyons ! J'appelle Radio France à Paris. Le standard. Je pose mes questions. Les entretiens ont commencé depuis la semaine précédente (on doit être mardi ?). Comment faire pour réécouter les premiers épisodes ? Je ne manquerai pas les suivants ! (1) Et j'achèterai Télérama !
À partir de là je suis entré dans France Culture. Par petites touches. J'y ai mis la tête, le bras et tout le corps et j'ai fini par déserter Inter pour l'écouter toute la journée. Quitte quelque fois à n'y rien comprendre ! C'était le début d'un long compagnonnage… Et de formidables écoutes, au point de pousser loin ma passion de la radiophonie…
(À suivre)
"Un roi sans divertissement"
Feuilleton en dix épisodes à retrouver sur le site de France-Culture
Mon idée est de publier ces histoires de poche
chaque jour à 18h ! On verra bien…
(1) Entretiens avec Jean Amrouche et Taos Amrouche, Gallimard, 1990,
Mais c'est une bien belle idée et si je suis le premier commentateur cela m'honnore !
RépondreSupprimerYeah ! Tu es le premier ! The first in ze world ! Merci ;-)
SupprimerChouette, Fañch ! Merci
RépondreSupprimerMerci François M. ;-) RV ce soir à 18h "Ça va bouillir" ;-)
SupprimerAlors si j'ai bien tout compris, Radio Fanch c'est pour nous donner le cafard et Radio de poche pour nous remonter le moral ? J'ai bon ?
RépondreSupprimerMerci Fanch et longue vie à Radio de poche !
Excellent j'ai trop ri, inconnu. C'est pas faux, ça me fout le cafard de raconter les déboires de la radio publique j'aurais fini par oublier qu'elle m'a fait rêver si longtemps ! Belle formule, merci. Je vais essayer de vous faire rêver ce que chaque jour je verse de mes poches dans ma besace (bloguée) ;-)
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